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C - Sylviculture

11 - Sylviculture

Le cormier a une croissance monopodiale (chaque année c’est le bourgeon terminal qui va se développer et former la tige principale). Le sylviculteur doit veiller (ou subir) : aux chevreuils, aux coupe-bourgeons, aux gelées printanières, aux oiseaux, au dessèchement, etc.

A noter : si la pousse terminale vient pour une de ses raisons à disparaître en début de saison de croissance, le bourgeon axillaire placé juste en dessous va jouer son rôle de substitution et en fin d’année l’axe sera complètement reconstitué.

Le lien ci-dessous vous résume le travail de coopération entre la France et l'Espagne sur le cormier et l'alisier torminal; document de 9 pages:

www.pirinoble.eu/docs/Fiche_Sorbiers.pdf

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Plantation en enrichissement:

Les cormiers sont ici introduits en petite quantité et par placeaux.

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Ici, ce sont de très jeunes cormiers 30/40 cms en godet de 10 qui ont été introduits sans aucune protection anti-gibier (gaine anti-chevreuil) directement dans les ronces et le recru ligneux. Les cloisonnements, créés l'année précédent la mise en place de ces cormiers, ont aisément facilité l'accès pour un dégagement modéré des ronces. Par exemple, au 10 juin 2016, la croissance n'étant pas encore finie pour ces jeunes plants, on pouvait mesurer entre 50 et 70 cms d'élongation. Un second passage en fin d'été reste indispensable (avant le poids de la neige sur les ronces qui pourrait coucher les plants). Pour le sylviculteur, propriétaire, la différence de coût entre la mise en place de  protections traditionnelles et cette alternative est quasiment neutre; simplement on note que le jeune plant n'est pas ombré par la protection (type Nortène) mais par la ronce et les éventuels arbres accompagnateurs présents dans le dispositif.